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Scarlett si possible
28 juillet 2010

Le countryside et ses dangers

Ou chronique d'une journée entourée d'animaux complètement tarés.

Tout a commencé ce matin, 6h30-7h, quand mon chien, résolu à me réveiller tout en faisant celui qui n'y était pour rien, s'est amusé à faire sa toilette complète devant ma porte, puis à s'allonger avec toute la douceur qu'il pouvait y mettre juste devant. Donnant avec cela quelques coups de dos résolument appuyés sur le mur. Une journée qui s'annonçait pourtant ordinaire, ou comme tous les matins, j'ai hurlé (ok, comme tous les matins depuis que je suis seule dans la maison) "ta gueule bordellllllll".

Puis à 9h, je me suis décidée à me lever, comme tous les jours, culpabilisant de faire attendre ce pauvre animal qui mange habituellement sous les coups de 7h30. Et, les heures passant, je me suis dit que peut-être, qu'un jour, à un moment donné, j'allai traverser le jardin pour arriver jusqu'à la cage des cochons d'Inde (je veux dire par cage, la maison grillagé, un truc énorme), pour les libérer de leur abri pour la nuit et les laisser descendre le petit ponton et les voir courir dans l'herbe (qui n'est plus qu'un champ de mines crottés, et jaune) (pourtant, pour information, j'ai bougé la cage et je l'ai nettoyé dimanche, eh oui!). Et alors que... pour ne pas me faire prendre par mes charmants hôtes, je leur rajoutais un peu de paille fraîche (pour faire croire qu'ils étaient heureux et n'ont manqué de rien), j'ai remarqué que les grilles avaient eu quelques soucis dans la nuit. Quelques coups de plus, et la bête sauvage qui s'était attaquée à la cage réussissait à entrer. Surtout qu'elle a continué avec les dents, et a entamé une partie du bois. (J'aime à croire que mon "ta gueule bordel" matinal l'a faite fuir... pas vous?)

Et c'est là que j'ai remercié plus de 50 000 fois les dieux pour ne jamais avoir "eu la flemme" de les rentrer pour la nuit, parce que "quand même, comme si yavait des bêtes sauvages à entrer dans le jardin la nuit". TSSEUH!!!!!

Manquerait plus qu'ils rentrent de vacances et que pouf, plus de cochons au fond du jardin.

Et puis, la vie a suivi son cours jusqu'à quelques heures. Décidant d'aller promener le chien, je l'ai bien évidemment lâché dans le champ, où broute des moutons en liberté. Oui, oui. En liberté. Bon bah, rien d'extraordinaire, malgré leurs cornes, malgré leurs regards menaçants, leurs têtes qui bougent, et les sabots qui grattent le sol quand on passe auprès d'eux, je n'ai plus peur (hey, c'est que j'ai affronté des vaches en liberté l'année dernière). Je passe donc comme si de rien était (d'ailleurs, je ne les vois même plus), quand tout à coup, ce maudit chien se met en tête de foncer droit dans le troupeau, troupeau qui paniqué, se met à courir, la bonne moitié en ligne, comme des soldats allant au front... je vous le donne en mille... DROIT SUR MOI! OK.  Et là, j'ai arrêté de bouger, j'ai fermé la bouche à m'exploser les dents, mon hurlement allait complétement sortir de ma gorge lorsque j'allai fermer les yeux, mais que je me rendis compte qu'ils m'avaient gentiment contourné finalement. 50 moutons, avec des cornes grosses comme des cuisses, qui foncent sur toi comme des taureaux, dans un bruit de mille sabots... ça fait tout des suite pas vraiment rire.

Putain de countryside.

Et puis, alors que je continuais nonchalamment mon chemin, je tombe sur... le charmant cadavre d'un lièvre éventré dont les boyaux étaient savoureusement dévorés par des bêtes ailées jaunes, non identifiées.

C'est à partir de ce moment là que j'ai décidé de rentrer. Avant de me faire attaquer par la bête du Gévaudan

HPIM8940

AH! La grande vie sauvage!

Une journée des plus fascinantes.

Trêve de plaisanterie, ya du lièvre au dîner. Yam!

Mais rassurez-vous, je l'ai rincé, et enlevé toutes les petites bêtes qui avaient pondus dans son corps, avant de mettre ses boyaux à cuire.

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