Quel rival avez-vous à combattre? Un mari! Ne vous sentez-vous pas humilié à ce seul mot?
Le jeu se poursuit. Amaelys, culture or not culture.
Aussi j’ai de l’humeur, et sûrement je querellerai le chevalier à son
arrivée. Je lui conseille d’être doux ; car, dans ce moment, il ne m’en
coûterait rien de rompre avec lui. Je suis sûre que si j’avais le bon
esprit de le quitter à présent, il en serait au désespoir ; et rien
ne m’amuse comme un désespoir amoureux. Il m’appellerait perfide, et ce
mot de perfide m’a toujours fait plaisir ; c’est, après celui de
cruelle, le plus doux à l’oreille d’une femme, et il est moins
pénible à mériter. Sérieusement je vais m’occuper de cette rupture.
Voilà pourtant de quoi vous êtes cause ! aussi je le mets sur votre
conscience. Adieu. Recommandez-moi aux prières de votre présidente.