Honnêtement, je ne sais pas s'il y aura âme rodant ici mais le fait est que j'avais une envie irrépressible de (re)venir. J'avais envie de vous confier à quel point j'ai avancé dans ma vie, et puis j'ai lu quelques anciens articles et je vois que j'en suis toujours au même point. Du moins ce serait mentir. J'en suis toujours aux mêmes rêves (devenir écrivain, faire une mission humanitaire, vivre en écosse, restaurer des objets et meubles du XIXème, avoir un salon de thé style belle époque et une maison d'hôte, avoir un mec à grosses lunettes, barbu, fumant le cigare et portant des bretelles...En clair c'est simple: rencontrer un écossais à grosses lunettes, barbu, fumant le cigare et portant des bretelles dans le trou du cul de l'Afrique, restaurer toute sa maison de famille dans laquelle je vivrai, y ouvrir un salon de thé/chambres d'hôtes gothiques, et puis écrire dans mon jardin aux hautes herbes dans un fauteuil à oreilles. Bref, rien de compliqué). Ma réalité elle, je l'ai rattrapée cette p*te. Et ainsi, grâce à mon pouvoir de persuasion, je vais lui imposer mon autre monde. Doucement mais sûrement. J'dirai pas que nous sommes parties pour "la gloire" mais tant pis si je vous choque, ce sera au moins la notre.
J'ai deserté, je sais. Ne me tirez pas une balle dans le genou.
Entre l'Irlande et tout ce que cela a pu entraîné niveau cassage intense de routine, je n'ai plus eu le temps et surtout l'envie de me pencher sur le blog. J'avoue en avoir oublié son existence. M'enfin me revoilà. Faut pas s'emballer non plus, j'ai toujours rien à raconter mais j'ai décidé d'arrêter les posts pseudo-dramatiques sur la vie et d'en revenir aux buts premiers du pourquoi j'ai crée ce site, donc, faire des articles tout à fait décentrés de mon nombril. J'vais y arriver ou pas, mais j'vais essayer. Bon, à mon avis, ça n'arrêtera jamais les périodes de vagues-à-l'âme cependant j'éviterai au maximum de vous en faire part.
En comptant sur la rentrée universitaire, un bon grand plongeon citadin pour me donner l'inspiration. Sans non plus faire la chronique du cours de maths, ou du comment j'ai dû chercher une épicerie ouverte à 2h du mat', en rupture de stock de rillettes et de pâté en croute.
En attendant les nouvelles aventures optimistes et rubrique spéciale "la petite anecdote du jour/j'ai peur maman" que j'ai décidé de remettre sur le devant de la scène (vais activer mon aimant à cinglés, vous verrez), je vous clin-d'oeil mes chers, et vous dis à bientôt.
Je n'y arrive pas. Je crois que je ne vais pas y arriver surtout. A quoi bon? Je ne vois plus l'intérêt. Ce serait uniquement pour moi que ça n'aurait pas plus de finalité. Ce serait pire. Je sais bien comment me mettre sous terre, comment m'empêcher de respirer. J'ai besoin de reconnaissance là, tout de suite. Et je n'en croirai pas un seul mot. De toute façon, rien ne vient. Pas même dans un futur proche, encore moins éloigné. J'ai rêvé. J'ai fait ma putain de crise d'hallucinations. Avec mes chevilles, mes chevilles de baleine. Mais à quoi ça me servira tout ça quand je serai noyée dans la banalité. Je garderai un sourire moqueur pour cette idiote d'aujourd'hui. Ma pauvre fille, faut te réveiller. Pourquoi tu perds ton temps avec ces conneries? Tu peux pas vivre normalement comme tout le monde? Tu peux pas te contenter de ce que tu as? Tu préfères tout inventer plutôt que de chercher à améliorer ton univers si étriqué. Mais tu sers à rien. Quelle belle situation. Et après, après l'inutilité devient le mot préféré de ta crise existencielle. Ce qu'on cherche, on trouve, tu le sais bien pourtant.
C'est nul ce que tu fais, c'est nul. Faudrait réagir. Je réagis. Pour combien de temps? Quoi tu veux que je me laisse tomber c'est ça? Parce que je peux le faire tu sais, tu sais que je peux. Tu veux que je te montre comment je peux me foutre en l'air? Arrête de me provoquer! Pourquoi j'peux pas juste me questionner sur ce dilemne d'avenir, simplement. Normalement. Tu peux ou tu peux pas? Pourquoi tu m'emmerdes comme ça? Mais non, faut jouer avec les extrêmes. Et vla que tu me parles de sauter dans le néant pour s'y perdre. Néant pour néant, ça changera pas grand chose tu sais. Oh c'est trop facile. Tu fuis là. Tu te caches. Oui et alors? Ben arrête de te plaindre, tu peux ça, tu peux? Non. J'veux pas, j'veux pas, tu comprends pas? Pourquoi tu le fais exprès? Et tout ça c'est de ta faute à toi. Moi j'y arrive pas, j'y peux rien. Je rêve, je tombe, j'en ai besoin. Tu te fais mal. Tu sais pas vivre normalement. Personne ne m'a apprit. Parce que tu crois que les gens savent tout? Parce que tu crois que moi je sais tout? Je croyais. Je croyais, mais nous ne sommes que deux mouches à merde. Tu sais qu'on a besoin des autres. Mais j'veux pas. J'm'en fous pas mal de ce que tu veux ma fille. Tu crois que tu vas me forçer? Mais et toi? Tu crois que tu vas me faire tomber?
J'voudrais te croire tu sais, mais là j'y arrive plus. Je peux pas me contenter de ça. T'existe même pas! Qu'est-ce que je fais? Mais tu rêves! Encore? Encore. Fais-moi arrêter. J'veux pas vivre comme ça, je veux que tu m'arrêtes. OH! Tu m'écoutes?
Faut juste continuer ma fille. C'est ça ou tu abandonnes. Tu te taillades, tu t'étouffes, tu t'empoisonnes, tu sautes dans le vide, en plein dans ton néant, celui qui t'appelle. Je sais que tu pourrais. Je te connais. Mais tu veux abandonner toi? Avec tes putain d'espoirs que tu te trimballes au cou! Tu n'es qu'humaine, et tu transpires, tu souffres, tu peines à porter ce fardeau. Et même si tu connais déjà la fin, même si tu sais que tout ça n'aura servi à rien, on va continuer. Et tu sais quoi? A la fin, à la fin de toute cette connerie de vie, on se regardera, on se souriera et on dira, enfin, oh enfin libéré, on se dira qu'on avait raison. Mais on aura essayé. Avec ces espoirs de verre brisés un à un après une longue chute sur un plateau de plus en plus fissuré.
Faire du déni mon ami. Je peux. C'est le jeu, c'est juste le jeu. T'as commencé alors tu continues. Si tu veux, tu arrêtes de rêvasser, et tu déplaces quelques pions. Faut bien le faire pour finir la partie, après tout c'est toi qui a raison. Oui j'ai raison. Personne ne veut y rester l'éternité. Joue, vas-y, fais semblant. Attrape la réalité et convaincs toi que ça ne t'a pas fait mal d'y mettre les deux pieds quand tu t'es scratché sur sa route. Vas-y, amuse-toi. Fais semblant. Tu sais que c'est celle-la ton histoire la plus fictive. Tu sais que c'est ta vraie vie la plus idiote, celle où tu te coinces, où tu t'enfonces. Tu vas finir perdante, mais fais-toi du mal, vas-y. Je veux juste rêver. Tu veux tomber? Oui. Alors va! Appelle-la, ta belle réalité.
Pourquoi tu es en colère contre moi? Je veux juste accélerer la chute par les deceptions. Tu ne peux pas le faire, tu resteras accrochée avec ta connerie levée vers le haut, comme si quelqu'un allait t'attraper. Tout le monde s'en fiche ma fille. Tu crois qu'ils sont pas assez occupés, comme toi avec leur propre personne? Hein? Hein? Tu crois qu'ils sont sérieux quand ils parlent de toi?
Mais toi tu ne veux pas douter de nos autres mondes. Je te l'ai dit que ça ne servait à rien. C'est nul, juste nul. C'est mieux que ta réalité. Non, c'est là où tu as tord. Je n'arrive plus à me mentir. Je n'arrive plus à rêver. Les autres vont le faire pour moi.
Qu'est-ce que je disais? Tu n'arrêteras jamais de leur faire confiance. Alors amuse-toi, vas-y, avance. Je ne suis pas énervé. Je suis lassé de te voir remettre sans cesse le couvert. Mais fais, fais. Quand tu t'ennuieras, tu sais que je t'attendrai juste ici, les bras grands ouverts.
Jusqu'à quand hein? Jusqu'à quand tout ça?
Je te l'ai dit. Arrête de donner tes espoirs en forme de tickets de manège au Monsieur des montagnes russes. Après on verra.
Mais tu sers à rien. Tu donnes des conseils minables, et tu ne sais même pas comment faire. J'veux bien arrêter mais...
Tu sais comment. Maintenant tais-toi et joue encore. Quand t'auras de l'abandon en monnaie d'échange, on en reparlera.
Les projets pour cette nouvelle année sont simples, comme moi.
Si, si.
En 2011, je veux devenir réalisatrice de films d'époque et dramatiques
En 2011 je veux m'entraîner à rouler mes yeux et à rentrer mon nez dans mon visage avec mon copain Voldemort - même si apparemment ça fait mal au crâne...
En 2011, je veux devenir noire, avoir une voix superbe, être une star de gospel et pleurer dans un musical en chantant "God is trying to tell you something"
En 2011, je veux épouser Cole Turner et devenir sa reine, ainsi que celle de tous les enfers. Et par la même occasion lui demander de tuer qui je veux en lançant des boules de feu à qui mieux mieux (et il commencera par mes voisins tiens)
En 2011, je veux braquer des casinos avec mes copains et comparer la taille de nos pieds versus avant-bras avec Julia pendant des heures (oui sauf qu'elle sera encore là, mais George sera à moi... Qu'on soit bien d'accord)
En 2011, je veux enfin trouver la réplique de Scar version humain et le faire mourir d'amour
En 2011, je veux pouvoir installer mon fauteuil à oreilles dans mon jardin devant mon manoir recouvert de fleurs, sortir ma belle vaisselle bleue en toile de joux et boire mon thé en écoutant Freddie Mercury chanter avec les oiseaux
En 2011 je veux assister au mariage de William et Kate, prendre la place de cette dinde à droite (qui fait tache oh!), devenir la meilleure amie du prince Harry et souffler dans les plumes de Camilla et Elisabeth et les faire tous rire parce que je suis comique
En 2011, je veux danser avec Colin après lui avoir piqué ses lunettes
En 2011, je veux redevenir une enfant et rester coincée pour toujours dans le jardin secret avec des oies, une chèvre et des lapins et mes deux meilleurs amis, en train de regarder pousser les fleurs
En 2011, je veux ressusciter cet homme et lui faire lire mon livre avec autant d'attention parce que c'est pour lui que je l'ai fait quand même, et en faire mon agent
En 2011, je veux juste devenir elle
En 2011, je veux passer le reste de ma vie à faire des gâteaux et des yaourts. Non en fait je veux ouvrir un bar à crêpes à l'étranger
En 2011, je veux être assise entre ces deux-là tous les samedis soirs et devenir celle qui fait trembler tout les invités et rire mes compères qui me traitent de "pire que nous" et qui fait dire à Laurent "elle est terrible hein" (+ faire jurer à Eric N de ne plus jamais se montrer imberbe)
En 2011, je veux avoir un bébé à moi sans jamais avoir accouché mais en ayant été enceinte
En 2011, je veux donner ma voix à une méchante dans un prochain Disney
En 2011, je veux faire un trek autour du monde avec Sonia et Alexandre Poussin
En 2011, je veux devenir experte en antiquités, avoir ma boutique et restaurer des meubles anciens
En 2011, je veux être la seule à connaître Nessie et l'aider à se cacher dans le loch encore quelques millénaires
Et puis surtout en 2011, je veux qu'on arrête de me dire de revenir sur terre et d'avoir une vraie vie.
Parce que je le sais déjà ça.
Mais j'y arrive pas.
C'est pas ma faute (à moi, moi Lolita).
PS: Oui parce que la photo ne suffit pas, voici les références:
1: la leçon de Piano... 3: la couleur pourpre...10: le jardin secret...12: Natasha Mcelhone... 17: couple voyageur qui a remonté l'Afrique à pieds durant 2ans...18: fleur de William Morris
Etttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt 9 (mais je serai un peu moins hystérique que Julianne):
Oyez oyez petits papillons, que le monde est charmant sous ses kilos de neige dont le monde justement, aime parler encore et encore, toujours et à jamais, moi la première. Seulement, il neige pas par chez moi, c'est le privilège d'être Bretonne, une demi-déesse quoi. Je sais, vous m'enviez tous. Moi je peux prendre l'avion si je veux! HEYYYYY! Je t'entends toi, va pas cracher sur mon pays! Si Madame, si, nous avons des aéroports dans ma contrée! Et ouais, et ouais! ça vous embouche un coin hein!
Bref, vous l'avez deviné: je n'ai rien à raconter. Mais je trouve toujours une petite bêtise inutile de ma vie. Aujourd'hui au programme: (hum-hum raclement de gorge, attention) comment j'ai décidé de me prendre pour une fille (oui, ça c'est la première partie, parce que oui, ça compte)... écologique (deuxième partie). Autrement dit, je peux vous la faire avec une voix pétassisé: tchaaaaak (mouvement de cheveux gracieux sur le côté par un balancement de tête qui ressemblait plus à un coup de boule qu'autre chose): "comment j'ai décidé de prendre soin de moi". Ou encore dit plus crument sans prendre de pincette: comment se faire chier pendant ses vacances, un jour d'hiver où on est resté en pyjama toute la journée et où donc, bah on est pas allé faire les courses. Car tudieu mais je suis une écologiste, et je ne supporte pas cette société de consommation (et gnagnagna), et tous ces gens qui achète des produits de beauté polluants (et gnagnagna) testés sur des animaux (et gnagnagna). NON! Je combats la force du mal! Je ne me frotte plus à cette basse extrace qui ne pense pas, non mesdames et messieurs, qui ne pensent PAS, à la génération de demain! Non! Qui n'y pense pas!!!!!!!!!! Et nos enfants, et nos enfants y pensez-vous! Nos enfants qui auront un compte FB à 8ans, qui écriront qu'ils ont la haine parce que leurs parents les ont forcé à regarder un film en 2D! Nous vaincrons, nous vaincrons! Oui, je vous le promets!
Oui, et donc qu'est-ce que je disais moi? Ah oui, le moment fille écolo. Ou encore le "ouhhhhh, oulala! Oulalalala! Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu (profonde inspiration, une main qui s'évente le visage, les cils qui battent à 50 années lumières) lalalalalalallaallalalalalalalalallalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Les recettes de grand-mère, c'est sacré!!!!"
La scène: moi et ça qui tourne en boucle depuis deux heures:
(clique, ça te met dans le bain mais ne regarde pas, les belles coiffures et chemises des grands manitous, ce sera pour une observation future)
La pendule le téléphone portable nous indique 1h16 du matin. Groumf (grognement)... GROUMMMMMMMFFFFFFF!!!!!!! Gesticulation intense sur son lit: "je m'ennuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeuh!!!!! Mais qu'est-ce que je vais faireuh avant la levée du joureuh!". Grattage de tête intense. "ARRRRRF VOILA MON PASSAGE PREFERE" (là rebranchez la vidéo à 1mn07 si vous avez regardé et que vous ne m'avez pas obéi [vilain,va te laver les mains!], ou attendez patiemment jusqu'à 1mn07 et revenez vite lire en même temps):
I work hard - (voix plus aigüe: he works hard) - eeeeeeeeeeeeeeeeveryday of my life, I work till I ache my bones! At the end (at the end of the dayyyyyyyyyyy), I take home my *********(mange ses mots)********** on my own!
Regrattage de cheveux intense. Dormir or not dormir. "Oh mais faudrait p't'être que je m'occupe de ça un jour. Les cheveux ça doit se coiffer..." me dis-je en observant une mèche tellement pleine de noeuds qu'un dreadlocks man en serait jaloux. Ouais mais j'ai pas fait les courses, j'ai pas de produit démêlant blablabla...
ARRRRRRGHHHHH, deuxième passage préférééééééééééééééeuhhh!!!!!! (Branchez à 1mn42)
Everyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyydayyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy, I try and i try and i tryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!!!!!!!!!!! But everybody wants to put me down! They SAY! I'm goin' crazyyyyyyyyy! They say I got a lot of water in my brainnnnnnnnnnnnnn
Got no common senseeeeeeeeeeeee! I got nobody left to BE-LIEVEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
YEAHHHHHHHHHH YEAHHHHHHHHH YEAHHHHHHHHHHHHH YEAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH (solo air-guitare en avançant vers la cuisine)
Ouverture du frigo et hurlement sur le ton du "somebody to loveeeeeeeeeeeee(du 2mn35)": j'ai unnnnnnn oeuffffffffffffffffffffffffffffff!!!!!!
Et c'est là que tout commence. Vais me faire un petit masque de cheveux maison. Si, si. Même pas peur.
Retour sur le net et consultation des recettes. OK! Le masque mayonnaise, on va déjà oublier hum. Oh et puis toutes les recettes ça m'énerveuh!!!!!!!!!! D'abord, elles disent jamais pareil alors. Un oeuf, de l'huile, du miel, du rhum (et chlak, un petit coup dans le nez en passant, et brrrrrrrrrrouhhhh, brouuuuuuh, braaaaaa, accccccccccccshe + secouement de tête dans tous les sens pour faire passer... puré de sa mèreuhhhhhhhhhh, mais il date de quel siècle ce rhumeuh!). Fourchette: et tu fouettes, et tu fouettes, et tu fouettes... Pensée: "oh mais est-ce que ce serait mangeable? ça fait quoi si j'mets le mélange dans la poêleuuuuuuh...
Opération salle-de-bain: chlack, chlack, ouuuuuh maman c'est froid. Shlack, shlick. Mes racinnnnnneuh! Et mes pointeuuuuuuh! ça va, ça sent bon quand même... Et si je goutais?! Nannnnnnn!!!!!!!
Enroulement de la (future) chevelure de rêve dans une serviette. Glurp. On va bien faire macérer tout ça.
(court se cacher dans le tiroir de son bureau mais n'arrive pas à rentrer dans la boite des trombones). Ya le méchant, ya le méchant de Scream qui m'a vu à travers les vitres du salon, qui m'observe derrière le mur des voisins, caché dans la nuit. Je vais mûrrrrrrrrriiiiirrrrrrrr, mûrrrrrrrrrrrriiiiiiiirrrrrrrrrrrrrrrrrrr!!!!! ça y est, je vais mûuuuuuurirrrrrrrrr avec des cheveux trempés dans un mélange peu ragoûtant. Je vais devoir aller à la police comme ça!
(Note de l'auteur: quel suspens hein?)
3 ongles plus tard, cachée par terre entre le mur et le lit: DRING DRING, DRING DRING!!!!!!!! SUR LE TELEPHONE DE LA MAISON!!!!!!!!!!!!
(oui, oui!). Rapprochement et prière: "oh, oh, faites que ce soit mémé petdetchèque (ça vient de sortir) qui fait un malaise et la maison de retraite qui m'appelle" (... ouais, bah quoi? Ouais j'suis superultraméga méchante)!
Allô?
Allô c'est mouah!!!!
Gné?
(Rires de chasse d'eau), c'est moi ta soeur!
Gnééééééééééééééééééé!!!!!!!!!!!!!!! WAZAAAAAA!!! KAI BANZAI! ça va pas la tête pauvre cinglée, j'ai bien cru que j'allais mourir d'une crise cardiaque! Je te maudis! Crève charogne tu pueeeeeeeees! Je te crache dessus-euh!!!!!!!!
Et bla et bla et bla! Bla bla bla! Ah oui!!!!! Blablablablablablablablablablablabla (en vitesse xxl). NONNNNNNN, c'est pas vraiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais blablablablablablabla!??? Oui, oui, et tu sais pas la suite?! BLABLABLABLABLABLABLAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN!!!!!!!!!
Raccrochage. Bâillement. Oh mais c'est la nuit, faudrait aller se coucher. Grattage de tête mais tombe sur une grosse serviette épongeante toute mouillée d'huile et d'oeuf. BAAAAAAAAAAAARK BARRRRRRRRRK BRRRRR BROUH BREH!
Regardage d'heure: Oh mon dieu mais ça fait 50mn que j'ai ça sur la têteuhhhhhh!!!! Je vais mûrrrrrir! (encore), mûrirrrrrrr, mûrirrrrrrr, on va tous mûrir!!!!!!!! Je vais me raser la tête, ça y est. J'aurai plus qu'à m'engager dans l'armée.
Douche, rinçage et compagnie. I'm singing (gratte gratte) in the rain, (gratte gratte) just singing in the rainnnnn! AH BORDEL DE DIEU, ça grattttttttttttttttteuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhh euuuuh euhhhh euhhhhh! ça gratte quoi!
Shampoing bien polluant... Ta-hi-tiiiiiiiiiiiiiiii (avec la voix qui chante comme dans la pub). Ah tout ça pour ça, ahhhh, tout ça pour ça!
Séchage de cheveux. SNIF SNIF (hume l'air), SNIF SNIF! Vous sentez vous aussi? BEURK! Mais ma tête est une friteuse géante! MON DIEU NON (gratte gratte)!! Arrêt brutal du sèche-cheveux. Je ne veux pas que mes cheveux cuisent, qu'ils se transforment en beignet. (gratte, gratte, gratte, gratte comme une forcené jusqu'à se décoller la peau du crâne). Je vais mûûûrireuh!!!! Comment vais-je dormireuh dans cette odeur d'huileuh!
Et la conclusion:
Ben j'ai réussi. Et 3jours après, ça ne gratte plus, je n'ai plus la sensation d'avoir une usine de chouchoux au miel et au rhum sur ma tête, et puis mes cheveux, bah y' sont tû bô didonc! Et bah ui, y' sont tû doux, y sont tû soyeux mes cheveux! Tibo-doudou!
Mais comme vous l'avez remarqué, ce petit mélange m'a grillé quelques neurones.
A très bientôt mes petits scarabées bousiers (oui, ceux qui roulent le caca des animaux toute la journée!). Je vous aime aussi.
Le jeu se poursuit. Amaelys, culture or not culture.
Aussi j’ai de l’humeur, et sûrement je querellerai le chevalier à son
arrivée. Je lui conseille d’être doux ; car, dans ce moment, il ne m’en
coûterait rien de rompre avec lui. Je suis sûre que si j’avais le bon
esprit de le quitter à présent, il en serait au désespoir ; et rien
ne m’amuse comme un désespoir amoureux. Il m’appellerait perfide, et ce
mot de perfide m’a toujours fait plaisir ; c’est, après celui de
cruelle, le plus doux à l’oreille d’une femme, et il est moins
pénible à mériter. Sérieusement je vais m’occuper de cette rupture.
Voilà pourtant de quoi vous êtes cause ! aussi je le mets sur votre
conscience. Adieu. Recommandez-moi aux prières de votre présidente.
Dearest, I feel certain I am going mad again. I feel we can't go through
another of these terrible times again and I shan't recover this time. I
begin to hear voices and can't concentrate. So I'm doing what seems to
be the best thing to do. You have given me the greatest possible
happiness. You have been in every way all that anyone could be. I know
that I'm spoiling your life and without me you could work, and you will,
I know. You see, I can't even write this properly. What I want to say
is that I owe all the happiness of my life to you. You have been
entirely patient with me. And incredibly good. Everything is gone from
me but the certainty of your goodness. I can't go on spoiling your life
any longer. I don't think two people could have been happier than we
have been.
