Flash back

30 mai 2009

Est-ce qu’une vie meilleure, nous attend dès demain sur les chevaux du vent, dans la poussière d’étoiles ? Je vois à vos yeux sans expression qu’il faut que j’éclaire vos lanternes :

J’aime pas quand t’as l’air malheureux Gaston et complètement raplapla. Tu auras tant de choses à voir, pour franchir la frontière du savoir, recueillir l’héritage, qui vient du fond des âges dans l’harmonie d’une chaîne d’amour. Mais je sais que, c’est vachement duraille d’être prit pour du bétail ! Même si ton cœur à l’âme en peine, il faut y croire quand même, le rêve d’une vie c’est l’amour.

Le roseau est toujours plus vert dans le marais d'à côté, toi t'aimerai bien vivre sur terre, bonjour la calamité. Tu te dis, oui c’est un paradis. Mais, moi je sais que pourtant, il faut faire souvent des choix qui font vraiment peur. Moi je sais que la terre, l’oiseau et les fleurs, ont une vie, ont un esprit et un cœur. Moi je sais qu’il est ce roi en exil qui règne dans mon cœur. Ya quelque chose dans son regard, d’un peu fragile et de léger comme un espoir. En fait, c’est le plus beau des romans et tout ce passage m’enchante, tu vois : elle rencontre le prince charmant, mais elle ne le sait pas avant le chapitre trois. Moi j’en choisis un (de prince charmant) et j’lui dis BOUGE ! Car il est vrai que je connais un peu de magie, c’est un talent que j’ai toujours possédé. Qu’aujourd’hui par bonté d’âme, j’ai mit je le proclame, au service de tous les cas désespérés ! PATHETIQUE !

J’ai dit :

Vaurien ! Vandale ! Bandit ! Scandale !

Tu sais, s’il y a un prix pour manque de jugements, je crois que j’ai le ticket gagnant, nul homme ne vaut de souffrir autant, c’est de l’histoire ancienne je jette, j’enchaine. C’est l’histoire de la vie, le cycle eternel, d’un enfant béni vers l’immortel. Comme la flèche qui vibre et frappe en plein cœur, en trouvant l’équilibre, vous serez vainqueurs. Car après tout, tout le monde veut devenir un cat.
Bon j’avoue : je n’ai pas toujours été gentille et sincère, j’ai vraiment mérité le nom de sorcière. Mais vous verrez qu’aujourd’hui, je suis bonne avec autrui, repentie j’ai voulu faire marche arrière ! Oui ? Oui ! Mais tout ça m’indiffère et m’ennuie. Au plus noir de la nuit, c’était l’enfer le calvaire, un horrible cauchemar me remplissait d’effroi. J’en ai perdu mes esprits, un corps parait en charpie, quand j’ai ouvert les yeux le cauchemar c’était MOI ! Je vire, dévire et chavire dans un océan d’étoiles.

Mais je reprends : moi devenir l’épouse de ce rustre ? De ce primaire ? Non jamais je ne serai faite pour le mariage, ni une fille bien sage, je le sais, cette vie n’est pas pour moi. Il traîne les cœurs après lui, mauvaise graine, c’est un rôdeur, au moindre bruit il s’enfuit. Ciel, j’entrevois un drame, comment rompre le charme ? Faut pas qu’un homme et une femme dansent.

Au fond, je peux dire que les humains n’aiment pas les pipelettes, qu’ils pensent que les bavardent sont assommantes, que lorsqu’une femme sait tenir sa langue, elle est toujours bien plus charmante, qu’après tout à quoi ça sert d’être savante ? Ils se roulent et rampent aux pieds de la femme réservée, c’est la reine du silence qui s’fait aimer ! Mais, que diriez-vous d’une fille qui pense, d’une grande clairvoyance ? Femme-sirène, femme-humaine j’ai fait mon choix. Mais toi lecteur : remonte la mâchoire, t’as l’œil hagard ! J’ai le pouvoir d’exaucer tes prières ! Tu sais, si moi je tiens mes promesses, toi tu feras des prouesses, répète toi sans cesse que tu es une princesse, cruelle, cruelle diablesse.

A ton avis, puis-je faire seule mon trajet ou ne suis-je l’objet d’un grand projet ? Sans jamais dire où je vais, je veux faire ce qu'il me plait. Je dors d’ordinaire, sous les frondaisons, et toute la jungle est ma maison. Toutes les abeilles de la forêt butinent pour moi dans les bosquets. Je suis roi de la rue, je fais ce qui me convient, je raffole d’imprévus, la planète m’appartient, et si votre route est mon but, votre chance est unique : Calcutta ou Rome, je suis votre homme, n’est-ce pas magnifique qu’en dites-vous ? Je vais t'offrir un monde, aux 1001 splendeurs, pouvoir m'affaler, manger une grosse tarte, le soleil à mes pieds, faire des tâches, des grimaces et faire tout ce dont j'ai envie, et danser sans faire de chichis! J’ai des gadgets, des trucs choques, des trucs chouettes, j’ai des couic et des couacs à gogo. Tu veux un tire-baba ? J’en ai des tas ! Moi je veux savoir, moi je veux pouvoir, poser des questions et qu’on me réponde. Moi je voudrai parcourir le monde, moi je voudrai voir le monde danser.

Mais, ne crois-tu pas que je suis bien trop gâtée par la vie ? Et moi qu’est-ce qu’j’dis ? Je dis OUI ! Bon…Il est vrai que j’ai eu des plaintes mais tout compte fait je suis une sainte ! Et toi, n'as-tu jamais laissé parler ton cœur ? Ecoute : tu as le pouvoir, enfile des gants, allume la mèche et tu seras gagnant. Et si tu vois rouge, viens donc au Moulin ! On sert à toute heure, cuisine au beurre c’est la meilleure et croyez moi j’suis connaisseur ! Tout le monde chante, tout le monde danse ! Oui mam’zelle c’est ça la France! Paris tu nous offres l’amour ! Paris, une ville sage, sur un petit nuage, où les jours se tiennent immobiles, où les gens dès le matin bavardent de tout et de rien...

Allez…Faites-moi confiance, votre récompense vous l’aurez quand viendra ce beau jour, quand la gloire couronnera ma tête, soyez prêtes ! Vous allez voir c’que vous allez voir, venez applaudir, acclamer la super star !

QUOI ? C’est pas moral ?

Prend garde, Raspoutine s’éveille !